Produire une huile de palme respectueuse de la biodiversité et des droits des communautés, notamment les droits du travail et d’accès aux ressources (foncier et eau, etc.). L’ambition est au centre d’un dialogue engagé dès ce mercredi 21 février à Douala, par le Fonds mondial pour la nature (WWF). La réflexion qui rassemble les différents acteurs de la filière huile de palme au Cameroun jusqu’au 23 février prochain vise à réduire l’empreinte écologique de la filière sur l’écosystème forestier.
L’autre volet consiste à donner un coup d’accélérateur à la validation de la stratégie nationale déjà élaborée. A l’heure actuelle, explique WWF, l’expansion des plantations d’huile de palme entraîne une déforestation à grande échelle. Les pesticides toxiques utilisés génèrent des émissions de CO2 et contribuent au réchauffement climatique. Par ailleurs, la production industrielle d’huile de palme détériore l’approvisionnement en eau douce et favorise l’érosion des sols.
La réunion de Douala veut donc promouvoir les alternatives pour une production durable d’huile de palme. Il s’agit entre autres de la réhabilitation des plantations industrielles inactives ou abandonnées en lieu et place de nouvelles allocations de terre en zone de forêt pour des plantations de palmier à huile. En outre, une étude de modélisation spatiale réalisée par le WWF révèle la possibilité de produire du palmier à huile en zone de savane (Adamaoua, Nord-Ouest, Ouest). Bien plus, il y a le soutien des initiatives (valorisation des produits forestiers non ligneux notamment) procurant de...
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