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Industrialisation de l'Afrique: Comment faire redémarrer la machine

La valeur ajoutée industrielle du continent en baisse préoccupe la BAD. Entre 2012 et 2018, elle a fléchi de plus de 40 000 milliards de F.

L’exemple de la Corée, pays hôte des 53e Assemblées annuelles du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), est fort illustratif en matière de développement industriel. Cité comme un modèle par Akinwumi Adesina, président de la BAD lors de son allocution d’ouverture, la Corée est passée du statut de pays pauvre il y a 60 ans à celui de 11e économie mondiale. L’Afrique, malgré son potentiel en termes de ressources naturelles et humaines, fait le chemin contraire. Des données de la BAD montrent que la valeur ajoutée industrielle du continent a baissé de 72 milliards de dollars (plus de 40 505 milliards de F), passant de 702 milliards de dollars en 2012 à 630 milliards de dollars en 2018. Seuls quelques pays comme le Maroc ou l’Ethiopie enregistrent de bonnes performances. Sachant que le développement économique est largement tributaire du secteur industriel, il est nécessaire de faire redécoller la machine industrielle africaine et de la maintenir sur une trajectoire ascendante. L’Afrique a des atouts à faire valoir dans sa marche vers l’industrialisation. En matière agricole, le continent concentre 65% des terres arables au monde. Dans le domaine énergétique, outre l’ensoleillement dont jouit la région du Sahel, le continent jouit aussi d’un potentiel hydraulique enviable. Malgré ce potentiel, le continent « se désindustrialise », pour reprendre les propos d’Akinwumi Adesina. La principale cause étant le manque de transformation de ses ressources. Le continent exporte ses matières premières pour l’essentiel à l’état brut. Or, la transformation y conf...

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