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« Il faut améliorer la qualité de la semence »

Isidore Lewana, producteur de maïs à Nomayos
Le maïs est réputé rare et  cher en ce moment sur le  marché. A quoi cela est-il  dû ? Le maïs est une culture de saison. En ce moment, ce n’est  pas celle de l’abondance.  Sur toute l’étendue du  territoire national, le  temps est au semis et au  sarclage. Chez certains,  les plants de maïs mesurent  à peine un mètre. Entre  deux saisons, des maraichers proposent du maïs  cultivé dans les bas-fonds et  les marécages. Cette faible  disponibilité explique donc  sa cherté et sa rareté. Il  faut attendre encore  un mois et demi  pour voir affluer de maïs de  saison, cultivé en quantité  importante. Pourtant, le maïs reste un  des rares produits agricoles que l’on peut cultiver  en toutes saisons et  sur toute l’étendue du  territoire… Au Cameroun, le maïs  peut être cultivé dans  les cinq zones agro  écologiques. Les  savanes sont  encore les plus  appropriées. Il  faut un effort des  agriculteurs afin de  rendre disponible en  quantité et en qualité cette  céréale consommée fraîche ou  sèche en farine. La première  difficulté ici est liée à la qualité  de la semence. Dans le cycle  de vie de la plante, et c’est ce  que les chercheurs de l’IRAD  conseillent, il faut renouveler les semences, qui  si elles  n e  l e  sont p...

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