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« Les entreprises du secteur ont besoin de se moderniser »

Perrial Jean Nyodog, directeur général de TRADEX, président du Groupement professionnel des pétrolie
Monsieur le directeur géné- ral, depuis la libéralisation du secteur pétrolier aval, on observe une ruée des natio- naux vers la distribution des produits pétroliers. Quelle est leur véritable force sur l’échiquier national ? Depuis la publication du décret de novembre 2000 portant libé- ralisation du secteur pétrolier aval, l’Etat a accordé à 85 so- ciétés, des agréments divers, leur permettant d’exercer dans la distribution des produits pé- troliers. Dans leur très grande majorité, ces agréments sont accordés à des entreprises fon- dées par des nationaux. Dans ce segment, les nationaux gé- raient au 28 février 2017, 371 stations-service sur un réseau global de 745, soit à peu près la moitié. En termes de parts de marché, les statistiques à fin février 2017 attribuent 52% de parts de marché aux entre- prises nationales, contre 48% aux filiales de multinationales du secteur. Depuis la fin de l’oligo- pole des multinationales étrangères dans le secteur, comment appréciez-vous la concurrence que se livrent les différents distributeurs? Globalement, la concurrence entre les acteurs est rude, mais saine. Chaque opérateur dé- ploie ses stratégies en vue de la conquête de parts de mar- Perrial Jean Nyodog, directeur général de TRADEX, président du Groupement professionnel des pétroliers (GPP). Perrial Jean Nyodog : « Globalement, la concurrence entre les acteurs est rude, mais saine ». ché nouvelles. Le marché en lui-même est dynamique et en croissance, même si sur le segment Consommateurs et industriels, on observe un tassement de la demande, du fait de la crise qui touche actuellement les économies de la sous-région. Le secteur est régi par des règles et des standards et normalement, les acteurs s’y soumettent. Pour éviter d’éventuels dérapages, nous disposons de cadres de concertation tels que le Grou- pement des Professionnels du Pétrole (GPP). Quelques sociétés détenues par des nationaux sont en perte de vitesse. En tant que président de groupement, quelles sont les difficultés que les distributeurs ren- contrent dans leur exercice ? Je n’emploierais pas l’expression « perte de vitesse » . Je dirais qu’elles ne sont pas encore parvenues à exprimer tout leur potentiel, mais elles ont besoin de temps, car pour la plupart, malgré leurs performances re- marquables, elles sont encore jeunes ou ne sont dans cette activité que depuis quelques années. Pour les difficultés, il y en a effectivement dans l’exercice de cette activité. Pour les plus emblématiques, nous pouvons citer des diffi- cultés de recouvrement des créances, surtout celles liées à l’Etat, la difficulté à trouver des terrains surtout en milieu urbain pour l’extension du ré- seau de distribution et enfin, la difficulté à trouver du per- sonnel qualifié pour certains aspects techniques pointus de notre métier. Ch...

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