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Affaires en or à saisir…

Le Cameroun dispose d’un actif à faire valoir, avec en vitrine quelques grands projets miniers certes à vitesses variables, mais aussi à l’avenir prometteur. 

Si l’on s’en tient à la dernière actualité, la localité de Nkamouna, arrondissement de Lomié dans la région de l’Est, devrait connaître un regain de vitalité dans les tout prochains mois. Le fait est que la société minière américaine, Geovic, compte définitivement y lancer ses activités d’extraction des minerais de nickel, cobalt et manganèse. Un projet qui va nécessiter un financement d’environ 236 milliards de F, pour 700 emplois directs et bien d’autres retombées économiques dévolues aux populations locales et à l’Etat. Pour montrer le sérieux de ses ambitions, le président directeur général de Geovic, Michael Mason, vient de séjourner au Cameroun. Pendant sa visite, il a notamment été reçu en audience par le président de la République, Paul Biya, à qui il a donné toutes les assurances de la bonne marche du projet, qui sort d’une période d’hibernation de plus de cinq ans. Comme un signe avant-coureur, ce retour à la vie intervenait à la veille de la tenue à Yaoundé de la troisième édition de la Conférence internationale d’investissement des mines et exhibition du Cameroun (CIMEC), qui s’achève aujourd’hui. Au cours des trois jours d’assises, il a été question d’une part de présenter les opportunités minières au Cameroun, notamment après la découverte récemment de 300 nouvelles anomalies et indices à travers le territoire national. Il aura également été question d’exposer ce qui se fait déjà de bien en termes d’exploitation minière au pays. A ce titre, quelques projets d’envergure 
font office de vitrine à un secteur en nette croissance. Il en va par exemple de la production diamantifère annuelle du Cameroun. En 2018, elle avait été estimée par le comité du secrétariat national permanent du Processus de Kimberley à 1791,37 carats. On se souvient par ailleurs qu’il y a quelques années, des chiffres sur le potentiel du site diamantifère de Mobilong dans la région de l’Est avaient enfiévré les places boursières, puisqu’ils faisaient état de 736 millions de carats… Même ramené à des proportions plus raisonnables, ce secteur n’en demeure pas moins attractif. Tout comme le secteur aurifère, qui n’a de toute évidence pas encore donné tout son potentiel. En 2018, par exemple, il était rapporté que l’activité aurifère au Cameroun contribuait seulement à 1,75 milliard de F (0,26%) à la constitution du budget global de l’Etat. Il y a donc encore de la place pour de potentiels investisseurs dans les régions de l’Est, de l&rsquo...

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