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Utilisation de la main-d’œuvre locale: Les communes gagneraient à s’impliquer

Pour résoudre le déficit en infrastructures, les organisations communautaires doivent être impliquées dans la commande publique.

Avec la promulgation par le président de la République, Paul Biya, du Code général des collectivités territoriales décentralisées, l’approche Haute intensité de maind’œuvre (HIMO) veut saisir cette opportunité historique pour jouer pleinement sa partition dans le développement socio-économique des communautés locales. Lors d’une évaluation du processus de mise en œuvre de la démarche le 11 décembre dernier à Yaoundé, le coordonnateur national de l’Unité technique HIMO au MINEPAT, Médard Kouatchou, a indiqué qu’il faut aller au-delà des acquis engrangés entre 2013 et 2018, à savoir près de 10 milliards de F injectés, 6000 emplois créés, 3 milliards de F de redistribution en termes de salaires et 3000 ouvriers formés aux techniques HIMO. D’après le secrétaire général du MINEPAT, Jean Tchoffo, ce type de projet est fondamental dans le cadre de la décentralisation. « On n’a pas besoin de gros moyens pour déployer la stratégie HIMO. Il faut dépasser la commune et retrouver le cœur des villages. Ce qui nécessite la sensibilisation des maires. Par ailleurs, l’approche peut se déployer aisément au niveau des communes, pour améliorer le cadre de vie et de bien-être des citoyens en essayant d’apporter plus de salubrité et en promouvant le développement économique, social et culturel de la localité », a-t-il précisé. L’approche HIMO constitue ainsi la voie royale pour conjurer le déficit en infrastructures et en emplois au sein des collectivit&eac...

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