Filière banane: Les mesures d’appui rallongées de deux ans

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Filière banane: Les mesures d’appui rallongées de deux ans

31 mai 2020 06:59

La récente démarche de l’Union européenne est orientée vers la redynamisation d’un secteur dont les exportations ne cessent de baisser.

L es mesures d’accompagnement de l’Union européenne (MAB) à la filière banane au Cameroun seront prolongées de deux ans. Initialement, ces mesures appliquées depuis 2013, devaient prendre fin cette année. Selon les informations disponibles sur le site web de la délégation de l’Union européenne au Cameroun, cette instance a répondu favorablement à la demande de prorogation introduite par le gouvernement camerounais. « Cette décision a pour but de ne pas pénaliser les acteurs et entreprises de la filière banane affectés par l’impact de la situation sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et par les conséquences économiques de la pandémie du covid-19 qui ont retardé la mise en œuvre d’un certain nombre d’activités prévues », justifie l’Union européenne. L’objectif est d’appuyer les efforts engagés par les acteurs de la filière et le gouvernement pour relancer la filière, préserver les emplois et contribuer à la résilience de l’économie camerounaise. Les entreprises concernées par cette rallonge ont donc jusqu’en 2022 « pour achever un certain nombre d’actions engagées pour l’augmentation de la productivité des plantations et l’amélioration de la compétitivité de la filière ». Les mesures d’accompagnement à la banane ont été approuvées par le Cameroun lors d’une convention de financement signé en juin 2013 avec son avenant numéro 1 en octobre de la même année. D’un montant de 48,29 millions d’euros, soit 31,6 milliards de F pour le pays, ce programme a été conçu pour aider le pays à s’adapter aux nouvelles conditions du marché résultant de la libéralisation des échanges et du désarmement douanier qui favorise l’entrée en Europe des bananes d’Amérique latine et centrale (hors ACP). Les objectifs poursuivis sont entre autres : la croissance économique, la création d’emplois décents, la réduction de la pauvreté dans les bassins de production, la génération de recettes fisc...