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Huile de palme brute: Les pistes pour relever la production

Les infrastructures, les semences améliorées et l’affectation des terres pourraient contribuer  à faire face au déficit structurel évalué à 130 000 tonnes. 

Le Cameroun produit actuellement, à peine 300 000 tonnes d’huile de palme brute, pour un besoin de 1 083 000 tonnes au niveau national. En novembre dernier, 13 entreprises ont dû se partager 5 000 tonnes d’huile de palme. Cette quantité, de l’avis du secrétaire général de l’Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun (ASROC), Jacquis Kemleu Tchabgou, est « infime étant donné qu’une seule entreprise a besoin de près de 6 000 tonnes ». Ces informations données le 5 décembre dernier à Yaoundé par l’ASROC, confirment le déficit structurel du pays, évalué à 130 000 tonnes par an. Une situation qui contraint le pays à recourir aux importations pour faire face au déficit. A ce titre, le président du Comité de régulation de la filière des oléagineux, Dr. Emmanuel Paul Nkoulou Ada, précise que pour l’année en cours, une  autorisation d’importation de 100 000 tonnes d’huile de palme brute a été accordée. Les importations étant conjoncturelles, des pistes sont en cours pour relever le niveau de production du Cameroun. Les leviers à actionner concernent la disponibilité des terres pour  avoir des rendements réels, la mise à disposition des semences améliorées de qualité et à haut rendement à l’hectare et la réalisation des infrastructures pour désenclaver les principaux bassins de production de l’huile de palme. Sur la question de la semence, les producteurs attendent les six  millions de plants de palmier à huile promis par le ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MINRESI) en 2015, dans le cadre d’une convention de partenariat avec le m...

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