Quitter un emploi de cadre dans une multinationale pour ouvrir un salon de coiffure! « Oui, c’est ce que j’ai fait », dit Elise Ndongo Nyemb, le sourire mesuré aux lèvres, semblable à celui qu’arborent ceux qui connaissent la fin de l’histoire, tandis que d’autres tremblent devant les circonstances actuelles. Quand on sait ce qu’on veut et ce qu’il faut faire, on s’engage en payant le prix, commente, cette néo-businesswoman.
Entre les obligations de son ménage, son ancien emploi et son militantisme nappy, la jeune femme ne trouvait donc pas l’espace pour réaliser ce qui est devenu So Natural, So me, le salon de coiffure pour les cheveux crépus de ces dames. Une Pme de trois ans dont elle garde discret le montant du chiffre d’affaires mais assure qu’il lui permet de dégager un salaire pour elle et ses quatre employés.
La réussite qu’elle construit à petits pas (elle est partie de cinq millions de francs d’économies investies dans son salon) pourrait avoir une part importante dans l’état d’esprit de cette Africaine engagée pour des changements fondamentaux depuis qu’un jour de 2008 elle a arrêté de se défriser les cheveux. Hors des...
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