Le poste de douane d’Idenau dans le Sud-Ouest est le principal lieu de transit du Gnetum africanum (Okok) qui part du Cameroun pour le Nigeria. Ce pays absorbe 80% de la production locale, selon une note politique du ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader) sur la filière Okok en 2015. La même étude fait observer que la production annuelle en conditions naturelles est d’environ 10 000 tonnes. La quantité commercialisée, quant à elle est évaluée à 5000 tonnes par an pour des recettes d’exploitation d’environ 12,5 milliards de F. Par ailleurs, sur le plan national, l’essentiel de l’offre est absorbé dans les zones urbaines.
Cependant, « la demande nationale et internationale est de loin supérieure à l’offre actuelle sur le marché », souligne Pierre Ayissi Nnanga, coordonnateur national du Programme d’appui à la promotion de la culture d’Okok (PAPCO). Si les besoins locaux ne sont pas quantifiés, la hausse des prix de cette denrée sur les marchés témoigne à suffisance de l’intérêt grandissant pour l’Okok. Une opportunité à saisir selon Pierre Ayissi Nnanga.
La domestication de l’Okok recèle en effet un fort potentiel en termes de création de richesses et d’emplois. L’activité de pépiniériste pourrait rapporter jusqu’à huit millions de F de bénéfice annuel pour une pépinière de 25 000 plants, avec un investissement de 4,9 milli...
Commentaires
Zibi Ferdinand
Je cherche comment entrée en partenariat avec les acheteurs d'okok
Nkot jean christian
Apres la lecture du mot de mr Ayissi je voudrais transformer ici au Cameroun et envoyer le produit fini dans les pays consommateurs. Ainsi j'ai besoin d'un potentiel client dans ces pays.
Enyegue François de Sales
Intéressante opportunité d'investissement, comment accéder à l'accompagnement du PAPCO. Merci de me tenir le contact de Pierre Ayissi
Menye minsole martine
Je suis camerounaise sis a Yaoundé je peux fournir l'okok en quantité et je cherche les acheteurs merci .
This is a wonderful invention
I will like to get Mr Pierre Ayissi's number