En 2016, le Cameroun a importé 397 tonnes de pâte de bois et déchets de papier pour une valeur globale de 257 millions de F. Les données fournies par l’Institut national de la Statistique (INS) proviennent du commerce extérieur en l’année 2016. Une situation qui contraste avec les exportations de bois dont la pâte à papier est un dérivé. Pour la même période, les quantités exportées de bois brut (grumes), dont la transformation permet d’obtenir la pâte à papier, s’élevaient à 807 tonnes pour une valeur d’environ 90,1 milliards de F. Actuellement, il n’y a pas de chiffres officiels sur la production locale de la pâte à papier au Cameroun. D’autant plus que l’unique usine de pâte à papier, Cellulose du Cameroun (Cellucam), inaugurée en mars 1981, a fermé ses portes en 1984. C’est ce qui pourrait justifier les importations observées ces dernières années.
Les besoins en pâte à papier sont d’autant plus importants que c’est une matière première très demandée dans l’industrie de la papeterie. S’ils ne sont pas chiffrés en termes de quantité au niveau national, la demande mondiale, elle, est en hausse. Selon le site web Planetoscope qui publie les statistiques mondiales, « en 2016, la production mondiale de papiers a augmenté de 0,8% pour atteindre 410 millions de tonnes. Autrement dit, chaque seconde dans le mon...
Commentaires
la fabrication est possible mais nécessite de très gros investissement
Mvondo mbia titus maxence
Très bon article et je partage pleinement votre avis quand vous dite que c'est une niche d'opportunité le gouvernement devrait mettre tout en œuvre pour ressusciter la cellucam
Pourtant, j'ai suivi que le Cameroun produisait du papier avec tout le bois qu'il a