« Là où la route passe le développement suit », a-t-on coutume de dire. Eh bien, c’est l’option choisie par les gouvernements du Cameroun et du Nigeria pour assurer une bonne reprise des activités socio-économiques dans la zone frontalière d’Amchidé et de Banki. De part et d’autre de la frontière, les autorités sont décidées à reconstruire les infrastructures routières détruites par le conflit Boko Haram. Pendant que le gouvernement du Nigeria a pris l’engagement de reprendre les travaux de bitumage de l’axe Maiduguri jusqu’à Banki, ainsi que la jonction qui mène à Kerawa ; les autorités camerounaises vont lancer la construction de la trentaine de kilomètres qui séparent Mora d’Amchidé, sans oublier la bretelle qui va à Kérawa, longue d’environ 20 kilomètres, ainsi que la reconstruction du pont de Limani complètement affaissé. Cette reconstruction seulement, a indiqué le général de brigade Bouba Dobekréo, va résoudre les problèmes de circulation des marchandises. Sur le plan sécuritaire, elle va aider à avoir des interventions très rapides en temps réel.
Le préfet du Mayo-Sava, Raymond Roksbo annonce d’ailleurs que les mesures sont en train d’être prises actuellement pour favoriser le retour des populations, notamment la réhabilitation des écoles, des centres de santé. « Nous sommes en train de remonter toutes ces doléances pour permettre aux uns et autres de reprendre sereinement leurs activités », a-t-il relev&e...
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