Le Fonds mondial pour la nature (WWF) recommande le suivi écologique pour favoriser la mise à jour de données stratégiques et préserver les habitats.
67 agents techniques provenant de 12 aires protégées d’Afrique centrale ont récemment achevé une formation sur la collecte, l’analyse et la gestion des données de qualité pour produire les résultats nécessaires à la gestion et à l’évaluation des impacts des activités de conservation. L’évènement organisé par le Fonds mondial pour la nature (WWF) s’inscrit dans le cadre de son programme du suivi écologique. Le suivi écologique désignant l’ensemble des méthodes de collecte et d’analyse des données qui servent à mesurer le statut et l’évolution des valeurs d’une aire protégée, ainsi que les pressions et menaces exercées sur ces valeurs. Les sessions qui ont démarré depuis le 26 février dernier ont permis aux participants venus du Cameroun, de la RDC, de la RCA, du Gabon et du Congo, de mettre en place des plans d’échantillonnage, de collecter et stocker des données, d’organiser et analyser les données et de structurer les résultats en utilisant plusieurs logiciels (Distance, SMART, QGIS, ArcGIS, Excel, Presence, CyberTracker et CameraBase). « L’un des grands défis auxquels les programmes de conservation font face, c’est le manque de données à jour et surtout des données de qualité pour assurer une gestion adaptative...
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