C’est l’objet de la rencontre qui a réuni vendredi dernier à Washington, le gouverneur de la BEAC et la directrice générale du Fonds monétaire international.
Les économies de la CEMAC ne se sont pas encore totalement remises du choc pétrolier auxquelles elles sont confrontées depuis 2014, avec la chute des prix de l’or noir sur le marché international, matière première exportée par cinq des six pays de la zone. Idem pour les menaces sécuritaires qui affectent certains pays. La dernière revue de la situation économique et monétaire de la CEMAC effectuée fin mars dernier par le Comité de politique monétaire de la BEAC, projette pour cette année, une croissance du produit intérieur brut réel (PIB) à 2,1% contre -0,1% l’année dernière. Des perspectives encourageantes adossées sur la remontée des cours (plus de 70 dollars le baril de Brent lundi dernier) et de la production du pétrole brut, l’accélération de la mise en oeuvre des réformes économiques, monétaire et financières prévues dans le PREF-CEMAC et les programmes conclus avec le FMI par quatre pays. Vendredi dernier à Washington, le gouverneur de la BEAC, Abbas Mahamat Tolli accompagné d’autres hauts responsables de la banque centrale et la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde ont notamment parlé des progrès enregistrés dans la stratégie adoptée par la BEAC et la COBAC pour soutenir les efforts d’ajustement entrepris par les Etats membres de cette sous-région. Il s’agit notamment des mesures fortes adoptées par la banque centrale pour soutenir la stabilité extérieure : une politique monétaire plus stricte, l’élimination du financement direct des budgets et des réformes ambitieuses pour renforcer et moderniser la gouvernance et les opérations de la banque centrale. Le Comité de politique monétaire a en effet décidé, lors de sa session de mars dernier, d’abandonner les objectifs nationaux de refinancement au profit du pilotage des taux, en soutien aux économies de la sous-...
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