Même s’il a concédé, en 2018, les compétences d’entretien routier aux communes, le ministère des Travaux publics demeure le responsable de la qualité des travaux.
Dans l’agenda politique du ministère des Travaux publics (MINTP) figure en grandes lignes, le maintien du réseau routier circulable en toute saison. Actuellement, le pays compte plus de 122 000 km de routes à bitumer, dont 100 000 relèvent dorénavant de la maîtrise d’ouvrage des communes. Si cette compétence a été transférée aux collectivités territoriales dans le cadre de la décentralisation, il n’en demeure pas moins que c’est au MINTP, en tant qu’ingénieur de l’Etat, que revient la responsabilité de veiller au contrôle de la qualité des travaux. Pour que tout se passe bien, le ministère a pensé à de nouveaux paradigmes présentés lors de sa récente conférence annuelle des services centraux et déconcentrés. A cette occasion, l’inspecteur général des services, Barnabé Tang Ahanda, a expliqué qu’il est nécessaire de structurer le réseau routier, d’assurer la protection du patrimoine routier, d’accélérer le processus de décentralisation, d’introduire la régie et de renforcer la gouvernance. D’autre part, le MINTP va prendre en main le dossier relatif à l’inventaire des besoins en matériels de génie civil dans toutes les entités publiques. Pour l’ingénieur des travaux, il est important que les dossiers d’appel d’offres intègrent l’usage des matériaux disponibles dans la zone du projet. De même, les services déconcentrés du MINTP ont désormais la tâche de mieux accompagner les communes dans la réalisation des projets d’infrastructures. Pour résoudre les contraintes observables dans l’entretien routier, le directeur général des &eac...
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