Dans un monde sans cesse connecté, porteurs de projets, investisseurs et institutions publiques s’entendent pour tirer le maximum de profit des TIC et de l’innovation. Le Cameroun n’est pas en marge.
Sur la planète numérique, chaque problème est une opportunité. Tenez, un ratio de moins de 70 cardiologues pour plus de 24 millions d’habitants a fait éclore le Cardiopad d’Arthur Zang pour faciliter les consultations à distance. Dans un autre registre, des virus informatiques ont inspiré Stéphane Meye Ba Ntam, jeune innovateur, à créer l’antivirus « Meye Protect Antivirus » (MP Antivirus), premier prix de la compétition « Business Challenge » aux Awards d’excellence de la Jeunesse organisés par le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique à l’occasion de la dernière fête de la jeunesse. Des exemples comme ceux-là sont nombreux, puisque des développeurs d’applications cogitent en permanence à la Silicon Mountain de Buea ou lors les Hackathons (compétitions de codage et développement d’applications). Clairement, la génération dite « androïde » ne considère pas son téléphone comme un simple outil de communication. Il est à la fois une carte bancaire, un panier de supermarché, une télévision, un kiosque à journaux, une librairie, un outil de téléchargement de logiciels, une médiathèque... Et toutes ces opérations génèrent du cash. Dans les prévisions, les impôts prélevés dans le secteur de l’économie numérique devraient passer de 136 milliards de F en 2016 à 300 milliards de F en 2020. D’ailleurs, le plan stratégique de l’économie numérique prévoit de pousser la contribution du secteur au PIB de 5% en 2016 à 10% en 2020. En plus d’améliorer la qualité de vie au quotidien, les TIC sont un vivier d’emplois. Si 10 000 emplois directs ont été créés en 2016, le ministère des Postes et Télécommunications (MINPOSTEL) estime que ce chiffre pourrait être porté à 50 000 en 2020. Qui dit emploi, dit productivité et réduction de la pauvreté. A ce sujet, Anne Emma Poka, Chapter Lead de l’association de la Coalition digitale, une association qui rassemble des acteurs du digital au Cameroun et dans le monde pense que : « le numérique est la voie royale qui ouvre la porte à l’ensemble des métiers. Plus il y aura de métiers dans le numérique, plus la pauvreté reculera ». Depuis 2012, les services de mobile money jouent leur touche...
Commentaires
Bob Gerad
Comment peut-on parler d'antivirus quand on ne possède pas l'infrastructure technologique (datacenter) pour archiver en temps réel toutes les ménaces qui circule sur le web? et pouvoir fournir des mises à jours. Ce soi disant antivirus n'a jamais passé les tests officiels internationaux( benchmark PC Mark 10, AV-comparatives.org)nAlors soyons honnête!