Huile, beurre, farine, biscuits, savon, gel de douche, etc. Avec des moyens encore limités, les promoteurs ambitionnent d’aller encore plus loin.
Mbouda. Entrée principale du marché A, au rez-de-chaussée du lieu-dit « Immeuble Stella ». Les affiches géantes d’une entreprise de transfert d’argent et d’une institution bancaire, dissimulent maladroitement l’entrée de l’espace d’exposition-vente du « GIC nouvelle dynamique ». Le label des lieux : « l’avocat pour tous », est tout un symbole. A l’intérieur sont exposés principalement des produits dérivés de l’avocat. Il y a des denrées comestibles (huiles végétales, farine, beurre, biscuits…) et des produits de la cosmétique (savon, huiles de beauté, gel de douche, baume de massage, menthol, shampoing…). Le savon et le menthol coûtent 500 F. Il faut débourser 6 000 F pour un baume de massage de 250 ml. Le baume cicatrisant se vend à 10 000 F et le litre d’huile végétale coûte 20 000 F. Hubert Mbou, délégué de ce GIC, justifie les prix par le fait que les produits sont à 100% naturels. « L’huile d’avocat contient de l’acide oléique qui réduit le mauvais cholestérol et entretient le cœur. C’est aussi un bon coupe-faim qui aide dans la lutte contre le poids. On a 5% à 8% de fibres dans l’avocat pour faciliter la digestion. Sa lutéine, une substance caroténoïde, contribue au maintien de la vue. L’huile butyreuse accélère la cicatrisation des plaies, réhydrate la peau... ». D’après ce dernier, il faut presser en moyenne un sac d’avocats pour obtenir un litre d’huile. C’est au quartier Bamemboro de Mbouda qu’est installée la chaîne industrielle de ce GIC. Du noyau à la peau, toutes les parties de l’avocat sont utilisées. Les appareils sont constitués d’une broyeuse électrique, deux machines à presser manuelles et un séchoir adapté. Les autres activités se font à la main. L’entreprise utilise cinq employés permanents et une dizaine de temporaires pour fabriquer ses diff...
Commentaires
assoumou mvé dominique
je veux me former dans la transformation de l'avocat svp!!!