Les experts de la région Afrique sont en conclave à Yaoundé depuis hier, pour une stratégie commune de préservation de l’environnement.
Face aux menaces multiples qui pèsent sur l’espèce humaine, au-delà des alertes qui sont généralement émises par les organismes de préservation de la biodiversité, il y a des actions de concertations multiformes. C’est ce que proposent les gouvernements sous la houlette des scientifiques en vue d’accroître les informations disponibles sur la biodiversité pour l’usage scientifique et les politiques des pays Afrique Caraïbe et Pacifique (ACP). Preuve en a été faite hier à Yaoundé avec le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (MINEPDED) qui a ouvert la réunion du Programme d’information de la biodiversité pour le développement (BID) région Afrique. La rencontre qui s’achève le 6 septembre prochain avec les responsables de programme BID des pays de la région, s’inscrit dans un programme mis en œuvre par le
Système mondial d’information pour la biodiversité (GBIF) avec l’appui de l’Union européenne. La rencontre de Yaoundé s’inscrit dans la même logique que celles des autres régions ACP. Pour Prudence Galega, secrétaire général du MINEPDED qui a ouvert les travaux, « le Cameroun a été désigné pour abriter les travaux de la région Afrique subsaharienne du fait de la richesse de sa biodiversité, des efforts des pouvoirs publics pour sa préservation et surtout pour son dynamisme dans la mise en œuvre de la convention sur la div...
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