Des conseillers clientèles sillonnent administrations et entreprises à la recherche de potentiels clients pour la nouvelle année.
« Monsieur, si vous épargnez tous les mois 10% du montant de vos dépenses habituelles lesquelles s’élèvent à 200 000 F, à l’échéance de votre contrat, notre compagnie d’assurance s’engage à vous verser 4,2 millions de F en plus des intérêts de 3,5% par an et de la participation au bénéfice ». Le discours de Ruth Ngo Siki est travaillé. Ce conseiller clientèle dans une compagnie d’assurance de la ville de Yaoundé cherche à tout prix à capter l’attention de ses potentiels clients. Son approche est de mettre en avant tous les avantages possibles à tirer d’un contrat de prévoyance retraite. Marc A., cadre d’une entreprise, l’écoute d’une oreille distraite entre deux dossiers à traiter. Immédiatement, le conseiller clientèle présente de nouveaux arguments. « Notre volet prévoyance prévoit qu’en cas d’invalidité du client, la compagnie lui versera trois millions de F plus l’épargne réalisée et en cas de décès naturel du client, ce seront également trois millions qui seront versés à la famille, en plus du montant de l’épargne constituée par le client à la date du décès et des intérêts générés », poursuit-elle. L’échange se termine sur une promesse de souscription, après réflexion. Pas de quoi décourager le conseiller clientèle qui a encore des administrations et entreprises à sillonner. L’assurance vie est l’une des branches de l’assurance qui se portait le mieux en 2017 avec un chiffre d’affaires de 60,03 milliards de F contre 54,3 milliards de F en 2016, d’après l’Association des sociétés d’assurance du Cameroun (ASAC). D’après les statistiques disponibles, la branche est en expansion et représente 30,5% du marché, contre 28% les deux années précédentes. Les produits financiers des assurances vie et capitalisation eux aussi sont en hausse ...
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