Hier, 11 février, la communauté internationale a célébré la journée internationale des femmes et des filles de science pour promouvoir la participation des dames dans le domaine.
L e Pr Rose Leke, universitaire camerounaise, honorée aux côtés de huit autres scientifiques par la fondation « Women in Global Health Foundation » en marge de la 71e assemblée générale de l’OMS en 2018, continue de montrer le champ des possibles aux jeunes filles et femmes qui veulent évoluer dans le milieu scientifique. Sa récente distinction récompense sa contribution à l’avancement de la science dans le domaine de la santé à travers ses recherches sur l’immunologie des infections parasitaires et le paludisme. Comme elle, plusieurs Camerounaises ont fait de la recherche leur leitmotiv. Fin 2019, deux Camerounaises figuraient dans le top 20 des chercheuses africaines récompensées par L’Oréal, en partenariat avec l’UNESCO : Ines Ngoh, doctorante à l’université de Buea et pensionnaire d’une unité de recherche en Gambie pour ses travaux sur les variations génétiques utilisées par les populations naturelles de parasites du paludisme et Francine Tankeu, doctorante, pour ses recherches sur letraitement de la leucémie à travers la biochimie et les plantes. De quoi être optimiste pour l’avenir des femmes dans le secteur. Seulement, d’après la Fondation L’Oréal : «Parmi les chercheurs mondiaux, on compte seulement 2,4% de scientifiques africains, dont à peine 30% sont des femmes. Aujourd’hui, il n’y a pas assez de femmes scientifiques en Afrique ». Alexandra Palt, directrice générale de la Fondation L’Oréal explique qu’à travers le Prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne, « nous met...
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