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Un serial entrepreneur

L’industriel décédé n’a pas publié le bilan d’une vingtaine d’entreprises qu’il a créées, mais elles ont marqué l’environnement depuis soixante ans.

Victor Fotso a entamé sa longue aventure d’entrepreneurs dans les marchés alentour de son Bandjoun natal où il vint au monde dans les années 1920. Dans un livre, « Le chemin de Hiala », où il retrace son parcours semblable à ceux de nombre de jeunes de l’époque dans la région, il conte ses débuts de « trader » de produits agricoles. C’est ainsi qu’il apprendra les rudiments du commerce avant de quitter l’Ouest pour Mbalmayo, où il s’investira dans la collecte et la revente de la riche production cacaoyère locale, durant les années 1950. Plus tard, le commerçant prospère qui créa l’un des premiers centres commerciaux de Mbalmayo s’investira dans l’industrie à la faveur de l’indépendance et des opportunités ouvertes à cet égard pour les hommes d’affaires locaux. Selon Jeune Afrique (web), le portefeuille des entreprises de son empire a commencé avec une fabrique de boîtes d’allumettes dans les années 1970 à Douala, l’Union allumettière équatoriale (Unalor). « Il s’est rapidement diversifié, au point de compter une vingtaine d’entreprises présentes dans pas moins de dix pays. Des filiales qui, pour la plupart, ont depuis mis la clé sous la porte », indique ce confrère. Entre temps en effet, ce qui allait devenir le Groupe Fotso a enregistré nombre de naissances et de chutes. L’International Brasseries qu’achètera en 1991 le groupe des Brasseries du Cameroun par exemple. Victor Fotso a aussi créé la Safca qui produit du matériel scolaire, la Sopicam e...

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