La promotion des fonds d’investissement et l’accompagnement des clients à la gestion des crédits figurent parmi les propositions. Un forum annoncé l’an prochain.
L e Groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM) et les chefs d’entreprises de services d’intermédiation financière (banques, fonds de pension…) et d’assurance se sont réunis le 29 juillet dernier à Douala par visioconférence. Les échanges ont porté sur les difficultés auxquelles les opérateurs de ce secteur sont confrontés, surtout avec la survenance du covid-19 qui a contracté leurs activités. Au rang de ces problèmes, il est entre autres évoqué: le faible accès des populations aux services d’intermédiation financière, la croissance exponentielle des transactions financières par téléphonie mobile, le faible taux des financements longs (6%), le taux élevé des créances en souffrance auprès des établissements de crédit (près de 16%), la faible culture d’assurance de la population (le taux de pénétration est autour de 0,37% en 2018 selon la direction nationale des assurances; Ndlr), le faible pouvoir d’achat des consommateurs, l’absence de règlementation des nouveaux modes de financement et la faiblesse de l’infrastructure financière. Toutes choses qui traduisent le faible impact du secteur dans l’économie. Face à ces contraintes, des pistes ont été tracées pour améliorer les prestations des services d’intermédiation financière et d’assurance. S’agissant des services d’assurance, il faudrait adresser la sensibilisation et la formation des populations et des autorités pour accroître la culture de l’assurance, la mise en place de l’assurance obligatoire ou encore le rétablissement de la confiance des consommateurs envers les services d’assurance. Au niveau du secteur bancaire, le GICAM s’est engag&...
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