Une étude hydrologique et des changements climatiques avec un accent sur son bassin est en vue. L’objectif est de garantir des ouvrages hydroélectriques durables et résilients.
L es besoins en énergie électrique au Cameroun sont sans cesse croissants. Selon le plan de développement du secteur de l’électricité (PDSE 2035), la demande de pointe en énergie électrique sera de 4 472 MW dans le seul Réseau interconnectés Sud (RIS) contre moins de 1000 MW en 2015. Un certain nombre d’ouvrages hydroélectriques sont déjà mis à contribution pour répondre à ce besoin. La Sanaga, fleuve le plus long du Cameroun avec 918 Km, porte déjà deux barrages : Song-loulou (384MW) et Edéa (267MW). Le barrage de Nachtigal amont (420MW) est également en construction sur le bassin versant de la Sanaga. Autant la puissance du fleuve est déterminante pour l’installation des ouvrages de production d’énergie, autant le climat est important pour leur fonctionnement. Aussi, le gouvernement a-t-il pris l’option de réaliser une étude hydrologique et du changement climatique à l’échelle nationale, avec un focus sur le bassin de la Sanaga. Elle vise à « comprendre le risque hydrologique, son impact sur la production hydroélectrique et la conception d’instruments d’atténuation à long terme ». Bien plus, il est question d’optimiser le potentiel de la Sanaga (à travers une meilleure connaissance des flux hydrologiques) et d’y implanter des ouvrages durables et résilients face aux changements climatiques et de se prémunir contre la volatilité des coûts de production de l’électricité. Toutefois, cette étude ne se limitera pas au bassin de la Sanaga. Sur le plan national, elle vise à souligner sur le long terme, l’impact des changements climatiques sur le fonctionnement des barrages hydroélectriques du Cameroun. Cette mission est portée pa...
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