S’il est valorisé, le potentiel des rivières La Dibombé et La Mouankeu dans les régions du Littoral et de l’Ouest pourrait contribuer à diversifier l’offre en énergie électrique.
Afin de diversifier son mix énergétique, le Cameroun explore de plus en plus le créneau de la petite hydroélectricité, c’est-à-dire la réalisation de petites centrales hydroélectriques dont la capacité installée est inférieure à cinq mégawatts. Dans ce registre, les avant-projets détaillés (APD) des études de production d’électricité à base de petite hydroélectricité sur les rivières La Dibombé à Manjo (département du Moungo, région du Littoral) et La Mouankeu à Bafang (département du Haut-Nkam, région de l’Ouest), viennent d’être validés. La réunion de validation organisée le 27 juillet dernier à Yaoundé par l’Organisation des Nations unies pour le Développement industriel (ONUDI), a permis d’exposer le potentiel de ces deux rivières, estimé à huit mégawatts au total. A raison de 4,6 mégawatts pour La Dibombé et 3,4 mégawatts pour La Mouankeu. La validation de ces études rentre dans le cadre de la maturation des projets au niveau national. Autrement dit, le gouvernement dispose d’éléments pour intégrer le projet dans sa banque de projets et engager son financement éventuel. Après la validation des APD, l’ONUDI compte remettre les résultats à l’Etat via le ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee) qui décidera de la suite à donner. Selon le coordonnateur national de l’organisation onusienne, Francis Nzukou Djoughem, le scénario le plus en vogue serait le lancement d’un appel d’offres international afin de recruter un privé, généralement appelé un IPP (Independant Power Producer). Ce dernier devra mener des études complémentaires basées sur les APD déjà réalisés et pourra donc construire la centrale et l’exploiter durant une certaine période. « L’Etat peut par exemple faire une concession de 20 ans et décider, après cette p&ea...
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