Voie de contournement, voiries, parkings et aires d’attente pour véhicules et poids lourds bientôt engagés. En prélude au démarrage de ces chantiers, la libération des emprises est en cours.
e port de Douala-Bonabéri située dans la capitale économique prépare sa mue. Le port autonome de Douala (PAD), la structure en charge de la gestion de cette plateforme portuaire dont l’activité représente plus de 80% des échanges extérieurs du Cameroun (Rapport CTR de décembre 2019) vient d’annoncer pour un futur proche, la construction de nouvelles infrastructures et superstructures sur l’étendue du domaine qui couvre 1 000 hectares. C’est plus de la moitié de la superficie occupée actuellement (à peine 500 hectares) par les installations portuaires qui devrait ainsi être aménagée, le temps pour les populations qui s’y étaient installées de libérer ces emprises. L’opération lancée vendredi dernier se poursuit jusqu’au 11 juin prochain. Les membres de la commission de déguerpissement s’attèlent à recenser les personnes installées dans la zone ciblée, à identifier et catégoriser les habitations sur les différentes emprises. Ces familles qui seront réinstallées hors de l’enceinte portuaire bénéficieront d’une aide à la location du PAD. « Il s’agira d’octroyer à chaque personne volontaire ou installée sur les emprises des projets prioritaires, une somme forfaitaire pour faciliter leur déménagement », confie un responsable.
En quête de compétitivité
Les chantiers annoncés au port de Douala-Bonabéri participent des mesures visant à gagner en compétitivité, dans un environnement de plus en plus concurrentiel dans le Golfe de Guinée. Pour ce faire, cette place portuaire entend se doter d’un système efficace et efficient d’évacuation des marchandises à l’extérieur via un réseau de transport multimodal. Les investissements se chiffrent à 50 milliards de F (financés par le PAD) pour l’aménagement des voiries, parkings et aires d’attente des véhicules et poids lourds avec la construction d’une base logistique. Quant aux investissements des amodiataires pour la zone industrialo-portuaire, ils devraient absorber au moins 100 milliards de F, d’après les chiffres communiqués par l’entreprise. Des chantiers qui recruteront à coup sûr de la main d’œuvre locale. Après les travaux routiers déjà bien adressés, il faudra se pencher sur l’extension et la densification du réseau ferroviaire dans la zone industrialo-portuaire d’Essengue, autre préoccupation majeure. Les études de faisabilité sont en cours et les travaux devraient commencer dans un avenir proche, fait-on savoir au PAD.
Voie de contournement, base logistique….
Les marchés relatifs aux travaux annonc&ea...
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