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Partage des eaux du Nil: Sur la voie de l’entente entre les riverains

Le plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique en construction de devrait être achevé d’ici la semaine prochaine. Il faut avant, trouver un consensus entre riverains.

 

« Barrage de la discorde », « guerre du Nil », « symbole de fertilité dans l’Égypte antique », etc. Les mots ne manquent pas pour décrire les tensions lointaines qui existent entre les pays concernés par ce fleuve d’Afrique hautement stratégique. Le Nil est aujourd’hui une formidable source de vie économique. Mais surtout, un lieu de tension entre différents pays riverains et les autres qui en dépendent. Cette fin de mois de juin devrait marquer un moment décisif pour un terrain d’entente entre les pays directement traversés par les eaux du Nil. Pour certains observateurs, un climat d’apaisement est perceptible. Pour d’autres, il faut attendre début juillet. Toutefois, au sein de la diplomatie de chacun des pays, des lignes bougent et devraient aboutir à un consensus. La décision unilatérale d’Addis-Abeba d’utiliser les eaux du Nil bleu pour se doter de ce qui doit devenir, dès la fin de l’année prochaine, si le projet arrivait à son terme, le plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique, le fossé n’a fait que s’élargir entre l’Égypte, qui revendique sa légitimité historique, et l’Éthiopie, qui se prévaut de sa souveraineté géographique. Deux positions rendues irréconciliables par les postures prises au fil de la décennie par les différents responsables des deux pays. Habitués aux déclarations à l’emporte-pièce, Ethiopiens et Egyptiens ont respecté la traditio...

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