Les travailleurs de l’agro-industrie se sont réunis récemment à Nkoteng pour faire entendre leurs voix.
Le 5 juillet dernier, une réunion entre les délégués du personnel de la Société sucrière du Cameroun (Sosucam), la Confédération syndicale des travailleurs du Cameroun (CSTC) et le collectif des 250 employés mis à la porte, s’est tenue à Nkoteng, dans le département de la Haute-Sanaga, région du Centre. L’objectif était de peaufiner un préavis de grève dont la date n’est pas encore dévoilée, pour faire entendre la voix des personnels qui ont vu leurs contrats de travail rompus le 9 juin dernier, pour « insuffisance professionnelle », par décision du directeur général adjoint, Emmanuel Castells. Par ailleurs, leurs discussions s’inscrivent en droite ligne de la correspondance adressée le 11 juin dernier par le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona, au directeur général de la Sosucam. Laquelle précise que, « dans l’intérêt de l’entreprise, en vue de prévenir d’éventuels cas de contentieux et de préserver la sérénité du climat social, il serait indiqué en pareille circonstance, de préconiser la formule des départs négociés avec ces travailleurs ».
Selon les termes employés par la Sosucam dans les notifications de rupture du travail, les performances des employés remerciés, c’est-à-dire leurs états de service et la qualité insuffisante de leur rendement et de leur engagement ont été évoqués pour justifier leur mise à l’écart. Une position que ne partagent pas les ex-employés. « Deux semaines avant mon licenciement, j’ai obtenu une lettre de félicitations signée du directeur général. Sosucam a un problème de fi...
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