La subvention accordée pour le démarrage du « guichet producteurs » permettra d’augmenter les revenus des producteurs d’au moins 50%.
La mise en œuvre du plan de relance du développement des filières cacao-café 2014-2020 a mis en évidence des limites en termes d’atteinte des objectifs escomptés, à savoir produire 600 000 t de cacao et 160 000 t de café, soit 125 000 t de café robusta et 35 000 t de café arabica. De même, l’évaluation du financement cumulé du premier guichet du Fonds de développement des filières cacao et café (FODECC) a révélé que les projets portés par les différents ordonnateurs se déployaient sur le terrain sans synergie, de manière dispersée, voire antagoniste. Certains projets, plusieurs fois reconduits à leur terme par voie d’avenants avaient présenté des charges de fonctionnement plus importantes que les dépenses d’investissement nécessaires au financement de la relance des filières cacao-café. Par ailleurs, le bilan du financement de 39 milliards de F injecté en 14 ans pour le développement de ces deux spéculations ne semble pas être en corrélation avec l’état du verger, les volumes produits et commercialisés, la qualité des produits commercialisés ou encore le niveau de vie des producteurs.
L’état des lieux des filières cacao-café a été ainsi dressé sans ambages le 8 juillet dernier à Yaoundé par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Gabriel Mbairobe, à l’occasion du lancement du « guichet producteurs ». Le nouveau mécanisme porté par le FODECC vise à améliorer la durabilité du secteur, à valoriser le travail des acteurs du secteur rural et à améliorer leurs conditions de vie. Il vise à mettre à la dispositio...
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