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Marché des titres publics: 2,7% des valeurs détenues par la Banque centrale

Elles sont acquises sur le compartiment secondaire, dans le cadre du programme de rachat qui arrive à son terme à fin août prochain. L’embellie continue de profiter aux intermédiaires.

 En une décennie d’activités, le marché des titres publics de la CEMAC s’est imposé comme le lieu par excellence de mobilisation des ressources pour les Etats membres et de placements pour les investisseurs. Même la crise sanitaire n’a pas eu raison du dynamisme des transactions. A fin mars 2021, l’encours des titres publics représentait 6,5% de la richesse (produit intérieur brut) de la sous-région, soit 3 708,8 milliards de F contre à peine 0,1% à son démarrage en décembre 2011. La plus forte progression est enregistrée entre 2018 et mars de cette année période au cours de laquelle l’encours a augmenté de 2,1% pour se fixer à 6,5%.

L’année dernière, en appui aux mesures de soutien à la riposte contre le covid-19, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) a décidé de racheter les titres publics émis par les Trésors nationaux sur le compartiment secondaire du marché, celui ouvert aux particuliers et aux investisseurs institutionnels. Initialement adoptée pour six mois (juillet-décembre 2020), le programme va être renouvelé pour une nouvelle période de six mois qui court jusqu’à fin août prochain. Rendu à fin mars 2021, les statistiques font état de ce que la BEAC détient 2,7% des titres en circulation dans la zone, soit 96,3 milliards de F. C’est à peine 16% de la cible de rachat qui table sur un montant de 600 milliards de F, tel qu’annoncé au départ. L’essentiel des valeurs acquises par la Banque centrale sont des obligations du Trésor assimilables (OTA) des titres dont la maturité minimale est de deux ans, émises par les pays pour financer des projets de développement. A la différence des bons du Trésor assimilables (BTA) destinés à financer le gap de trésorerie des Etats et dont la durée maximale est de 52 semaines.

Le portefeuille des titres publics de la BEAC reste maigre devant celui des investisseurs institutionnels (sociétés d’assurance, fonds de pension, etc.) et des personnes physiques qui eux, détiennent 6,2% de l’encours des valeurs en circulation. Les spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) et les banques demeurent les plus gros acquéreurs des titres publics &e...

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