Cela fait dix ans aujourd’hui que la modernisation des administrations publiques s’enracine avec le Salon de l’actionvgouvernementale (SAGO). Ces entités publiques, qui jadis étaient bureaucratiques, frileuses et hermétiques, s’ouvrent de plus en plus au grand public, aux partenaires économiques… Ceux des usagers qui ne maîtrisaient pas certaines procédures, des facilités et services publics offerts aujourd’hui sont servis. En effectuant un tour sur le site du palais des Sports de Yaoundé du 26 au 31 juillet, ils peuvent être édifiés sur la mise en route de la Stratégie nationale de développement 2020-2030 et bien d’autres politiques publiques. C’est une initiative louable dans le sens de la modernité, de l’accessibilité aux politiques publiques, dans le sens des échanges public/privé.
Le SAGO peut être considéré à juste titre comme un prolongement de la volonté du gouvernement de s’ouvrir à de nouveaux horizons, à de nouveaux partenariats et de sortir de son carcan administratif. A l’ère de la mondialisation, cette administration est d’ailleurs contrainte de savoir s’exposer et pouvoir vendre son savoir-faire pour exister et s’inventer. Cette démarche s’inscrit harmonieusement bien dans la promotion des échanges et du dialogue entre le public et le privé, soutenue par le traditionnel Cameroon Business Forum (CBF) et bien d’autres plateformes. En ce sens, le SAGO est une initiative qui trouve un écho favorable auprès du grand public si l’on en juge par la fréquentation du public sur le site du palais polyvalent des Sports de Yaoundé. Mais il y a une cible qui doit pouvoir s’en approprier : les acteurs du secteur privé.
Que pourrait gagner une entité telle que la Communauté urbaine de Douala au SAGO ? Quelles retombées pour la Cameroon Walter Utilities Corporation (CAMWATER) et la Société de développement du Coton du Cameroun (SODECOTON) dans cette plateforme d’échanges entre les administrations et les citoyens ? Dans le cadre de la décentralisation, les collectivités territoriales décentralisées, dans leur ensemble, sont les bras séculiers de l’Etat dans la gestion et l’administration des grandes villes du pays. Leur présence à cet événement est significative. Aujourd’hui, le développement de nos cités ne peut se faire qu’avec la mise en œuvre d’un partenariat gagnant-gagnant avec le privé. Il y a des projets de développement à mener dans plusieurs domaines. Et il faut communiquer à propos pour attirer les investisseurs, les détenteurs des capitaux… De...
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