La reprise post-pandémie galvanise les prix sur le marché international, tandis que sur le plan local, la vague du covid-19 n’a pas impacté les prix du butane et l’approvisionnement du marché.
Depuis 2018, Hilli Episeyo a le vent en poupe au large des côtes camerounaises à Kribi. L’usine flottante de liquéfaction du gaz naturel permet au pays de jouir d’une capacité 1,2 million de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an. Une production qui pourrait atteindre l,4 million de tonnes dès l’année prochaine. Sur les quatre premiers mois de l’année en cours, l’activité de cette unité a permis l’exportation de 809 352 mètres cubes de GNL, selon le point fait récemment par la Société nationale des hydrocarbures (SNH). Malgré une performance en baisse de 16,75%, par rapport à la même période l’année dernière, le contexte international, marqué par la reprise des principales économies du monde, est propice à l’augmentation de la production et la vente à l’étranger. Dans ses prévisions d’avril dernier, la Banque mondiale tablait sur des « niveaux globalement supérieurs » des prix des matières premières énergétiques en 2021 par rapport à 2020 du fait de la crise du covid-19. Cette situation a conduit à une volatilité des cours du fait de l’incertitude, avec des prix ayant reculé jusqu’à -28%, selon un rapport de l’association CEDIGAZ. Mais, la tendance est au vert sur les marchés. Le 22 juillet dernier, le cours du gaz naturel gagnait 2,14% à la bourse de New-York.
Outre le marché international, la production gazière du Cameroun permet a...
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