Pour les placements en obligations, ce sont les variations des taux d’intérêt qui entrainent la fluctuation. L’obligation étant une partie d’un emprunt émis par un État, une collectivité locale ou une entreprise, sa souscription revient à consentir un prêt à un taux d’intérêt et sur une maturité connus dès le départ. Le porteur reçoit un coupon, au taux d’intérêt et à échéance, il récupère sa mise de départ, sauf en cas de faillite de l’émetteur. A un taux fixe, lorsque les taux d’intérêt montent, les nouvelles obligations sont émises avec un coupon supérieur à ceux des anciennes. La valeur des anciennes se met à la baisse et les investisseurs auraient tendance à vendre pour acheter les nouvelles qui rapportent plus. Tout comme, quand les taux d’intérêt baissent, le prix des obligations à taux fixe en circulation monte. L’investisseur peut alors perdre une partie de son investissement. Il court un risque de taux s’il revend son obligation à taux fixe avant son échéance alors que les taux d’intérêt ont monté depuis son investissement.
Pour sa deuxième émission (2021-2025), Alios-Gabon propose un taux de 5,40% contrairement au 6,25% pour (2014-2021) le taux du nouvel emprunt étant inférieur à l’ancien de 0,85%. Ainsi donc, à quelques pas de l’échéance, l’investisseur ne peut pas vendre l’ancien titre pour acheter le nouveau. Ce dernier perdrait 0,85% du coupon sur ce titre. Lequel devrait distribuer en ce mois d’août un coupon de F CFA 1 607,14 soit 178,75 ...
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