Georgia Ebe, associée-gérante de la marque Mister-E.
Avez-vous le sentiment que les prix que vous proposez sont à la portée du Camerounais moyen ?
Nous fixons le prix de vente sur la base des coûts de production, qui intègre l’achat du tissu, des boutons et autres, la part du façonnier qu’on doit payer. C’est ce qui nous a permis de fixer les prix à 50 000 F pour les chemises simples, c’est-à-dire les couleurs uniques et sans motif. Quand il y a un jeu de tissus, la chemise coûte 75 000 F. Avec les broderies, on passe à 100 000 F. On joue également au niveau des longues manches. Il faut reconnaître qu’on n’a pas une idée exacte des pièces déjà vendues à date.
Vous les vendez sur commande ou vous disposez de points fixes ?
Nous pratiquons les deux stratégies de vente pour mailler le territoire et accroître notre visibilité. Pour la première étape, le promoteur a commencé avec les commandes uniquement. Ensuite, il a mis sur le marché quelques modèles de production aux allures de prêt-à-porter. Le premier point de vente est situé à Elig-Essono. Depuis décembre, un deuxième point de vente est fonctionnel à Mini-prix Bastos.
A l’heure du digital, est-ce que vous proposez vos produits en ligne ?
Pour le moment, la marque n’est pas encore sur les réseaux sociaux. On est encore en réflexion sur ce qu’il y a lieu de faire pour être efficace, vu la cible que nous cherchons à atteindre. Le but n’est pas de vendre uniquement au pays. On cherche à sortir du Cameroun, en commençant par les pays africains, pour que la marque soit représentée partout. Nous réfléchissons sur la solution la plus adaptée par rapport au positionnement de la marque à l’international. Le créneau d’un site Internet est sur la table pou...
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