La société envisage de délocaliser son site situé dans la zone industrielle Magzi à Douala vers ses unités de Garoua au Nord et Bassa dans la capitale économique.
L’avis de solicitation à manifestation d’intérêt lancé il y a quelques jour par la Cotonière industrielle du Cameroun (Cicam) rebraque les projecteurs sur la situation de cette entreprise dont l’importance stratégique dans le développement de la filière coton-textile au plan national n’est plus à démontrer. Spécialisée dans la filature et le tissage des fibres de coton, la Cicam est l’une des deux structures (avec la Société de développement du coton) sur lesquelles repose le pilier industriel coton-textile, retenu dans le plan directeur d’industrialisation (PDI) du pays. L’entreprise dirigée par Edouard Ebah Abada envisage, dans le cadre de la mise en place de son plan de reduction et d’optimisation des charges, la possibilité de délocaliser son site situé dans la zone industrielle Magzi à Douala (Cicam 2) vers les sites de Garoua et Cicam 1 situé à Douala-Bassa. Pour s’assurer de la faisabilité de ce redéploiement, l’entreprise a engagé la procédure de recrutement d’un consultant indépendant. Les candidatures ont été dépouillées lundi dernier, conformément au calendrier indiqué dans l’appel à candidatures.
Le rapport attendu du consultant indépendant qui sera retenu doit identifier les risques, les consequences et les opportunités d’une telle opération au plan juridique, en s’attardant sur les cas des sociétés Cofil et Sitraco installées sur le site Cicam 2 à délocaliser. Sur un aspect purement technique, la production d’un état des lieux complet des unités industrielles qui seront délocalisées et des sites d’accueil, le type de machines à implanter ainsi que les specifications techniques de l’outil de production entre autres. Au plan organisationnel, le management de la Cicam veut cerner ...
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