L’atteinte des prévisions passera entre autres par l’amélioration de l’accompagnement des entreprises évoluant dans l’agro-alimentaire, le textile, le bois et la chimie pharmacie.
Pour 2022, le Cameroun table sur une prévision de croissance de 4,4% qui pourrait être réalisée si la pandémie du covid-19 se voit maîtrisée, si les mesures de relance économique génèrent les retombées attendues et si les économies de la sous-région et au-delà s’ouvrent davantage. En attendant que les dés s’alignent, le gouvernement prépare sa boussole. Le président de la République, Paul Biya, a récemment rendu publique la circulaire du 30 août 2021 relative à la préparation du budget de l’Etat pour l’exercice 2022. Sept axes prioritaires se dessinent pour le prochain exercice, notamment la finalisation et la mise en service des grands projets de première génération, le renforcement de la cohésion sociale et du processus de décentralisation, l’implémentation de la politique d’import-substitution, la reconstruction des régions affectées par les crises du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord, l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), la poursuite de la mise en œuvre de la couverture santé universelle, ainsi que la poursuite et le renforcement de la lutte contre les menaces sécuritaires dans la perspective de relever les défis sécuritaires.
Le budget 2022 s’exécutera sous l’ombrelle de la Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30), du plan de relance économique post-covid-19 et du nouveau programme économique et financier récemment conclu avec le FMI. Ainsi,au niveau de l’action publique, les regards sont rivés sur la consolidation de la dynamique de croissance économique. Pour ce faire, les efforts iront dans le sens de la poursuite de la mise en œuvre du plan de soutien à la production des biens de grande consommation et de l’amélioration du climat des affaires. Ce sera l’occasion de renforcer la production et la transformation des denrées alimentaires de base telles que le riz, le poisson, le maïs, le soja, le lait et le sorgho, en vue de réduire le déficit de la balance commerciale. Il faudra aussi compter sur l’amélioration des recettes non pétrolières, en plus de la promotion d’un environnement fiscal favorable au développement des affaires, à travers la simplification des procédures et l&r...
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