Ils annoncent dans les prochaines semaines, une concertation pour évaluer l’effectivité de la décision du Minfi, suspendant le prélèvement indû par les assureurs de la somme de 1000 F.
Près d’un mois après la lettre circulaire du ministre des Finances au sujet du prélèvement des 1000 F imposé aux automobilistes par les compagnies d’assurances de la place, personne parmi les dirigeants des sociétés d’assurances et de courtage, aux courtiers et agents généraux approchés n’a souhaité s’exprimer sur la question. Certains ont simplement dit vouloir garder le silence, « puisqu’on ne commente pas une décision prise par la tutelle ». Chez les transporteurs par contre, on est plus disert. Bon nombre apprécient la lettre circulaire du ministre des Finances, Louis Paul Motaze, enjoignant les compagnies d’assurance de mettre fin à cet autre frais lors de la souscription des polices d’assurance de responsabilité civile automobile obligatoire, au titre de leur contribution aux charges de fonctionnement de la commission tripartite Etat-assureurs-syndicats, créée par décision ministérielle d’août 2011. Pour Hamadou Mathieu, transporteur, il est difficile d’évaluer à un mois, l’application de cette mesure. Dans les prochaines semaines, une concertation est prévue entre les transporteurs pour vérifier l’effectivité de l’application de la mesure du Minfi au sein de toutes les compagnies d’assurances de la place. « Au cas contraire, nous le ferons savoir auprès de l’autorité compétente », ajoute-t-il. D’après la décision du Minfi d’il y a dix ans, l’on dit avoir mis en place cette commission tripartite pour aplanir les différends qui naîtraient. Cette plateforme est, de l’avis de François Atangana, expert en assurance, « un cadre permanant de consultation et de discussion ». Au lieu de gérer les situations permanentes de crises, comme les grèves courantes dans le secteur des transports...
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