A la livraison des travaux annoncée pour la fin d’année 2022, un volume de 400 000 m3 d’eau par jour sera injecté dans le réseau.
Le Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et ses environs à partir du fleuve Sanaga (Paepys) imprime déjà sa marque le long des villages traversés, avant sa livraison annoncée pour l’année prochaine. D’Afamba, Mfoulou, Nkolmelen, Ekoumdouma, Nkometou, on aperçoit de nouvelles habitations, fruit des indemnisations des riverains. Le dynamisme est également perceptible par les activités économiques pratiquées le long de la route. Venant d’Obala, au lieu-dit Nkolguem, à 2000 mètres de la station de pesage de Nkometou, l’on a trouvé à l’ouvrage le 19 septembre dernier, des engins du génie civil, à l’œuvre posant les conduites d’eau de 1,80 mètre de diamètre.
Lancé en 2017, ce projet financé par Eximbank China pour un coût total de 399 milliards de F est exécuté par l'entreprise chinoise Sinomach. Il devrait mettre un terme au déficit en eau potable de la ville de Yaoundé, en apportant dans sa phase initiale un complément de 300 000 m3/j, puis 400 000 m3/j dans la phase d'extension. Sur 60 km de conduites d’eau à poser, une vingtaine a déjà été réalisée. Ce qui permet d’évaluer l’évolution des travaux à 27%. L’on précise que les travaux ont connu du retard du fait de trois contraintes. Il s’agit des indemnisations des populations riveraines le long du projet, de Batchenga à Yaoundé. De même que les rivières et les roches qui nécessitent plus de temps et d’investissements de la part des ingénieurs qui s’activent sur les différents sites depuis le lancement des travaux. Au niveau d’avancement des travaux, l’on observe un taux d’exécution physique et financière de 80%. Le taux de consommation des délais est de 78%.
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