Le 4 octobre dernier à Yaoundé, le gouvernement et l’ONU Habitat ont réitéré leur plaidoyer pour des villes durables dans lesquelles l’accès aux services urbains est amélioré.
« Aujourd’hui, la ville smart tant souhaitée est celle où il fait bon vivre ». Par cette phrase, le ministre de l’Habitat et du Développement urbain (MINHDU), Célestine Ketcha Courtès, touche le cœur des préoccupations actuelles de l’habitat. Mais comment bien vivre dans un environnement en proie à la prolifération des bidonvilles, au difficile accès aux services sociaux de base ou menacé par les effets du changement climatique ? Il faudrait, selon le MINHDU, construire des projets de villes qui correspondent aux réalités locales et aux besoins des populations. Cela passe, d’après ONU Habitat, par l’électricité, les transports, le recyclage. Ce plaidoyer a été réitéré au cours de la 35e journée mondiale de l’habitat célébrée le 4 octobre dernier sur le thème : « Accélérer l’action urbaine pour un monde sans carbone ». Occasion pour Maimunah Mohd Sharif, directrice exécutive de l’ONU Habitat, de rappeler que plus de 70% de la production d’énergie est consommée dans les villes.
Par ailleurs, d’après les Nations unies, plus de 45% de la population urbaine camerounaise vivent des conditions précaires, soit près de six millions de citadins. L’urbanisation est galopante et frôlait les 54% en 2019, sauf que le gap entre l’offre et la demande en logements décents demeure, couplé à la dégradation de l’habitat et de l’environnement urbain, à la multiplication des habitats spontanés, etc.
Lors de la 40e session de l’assemblée générale annuelle de Shelter Afrique tenue à Yaoundé en juin dernier, les ministres africains du logement et du développement urbain ont choisi de renforcer l'utilisation et la transformation des matériaux de construction locaux pour réduire les empreintes écologiques et l...
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