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Poivre blanc: L’épice portée par une demande croissante

Jusqu’ici, le suivi des marchés des matières premières agricoles s’effectue à la bourse de Londres (café, sucre, cacao), New York (café, coton, sucre), Chicago (riz, maïs), Paris (maïs), Osaka (caoutchouc) et Kuala Lumpur (huile de palme). Le poivre pourrait intéresser l’une des places boursières énumérées. L’épice occupant une des positions stratégiques de plus en plus croissante dans les transactions des matières premières en dehors des bourses reconnues, au détriment des traders, et à l’occasion, ouvre une voie vers des spéculations sur les marchés noirs. D’après Firca, le magazine d’information du Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole ivoirien dans sa dernière parution, « le poivre est en passe de supplanter le café sur les principales plateformes boursières reconnu au vu du volume échangé en marge du système classique des cotations ». En effet, depuis le 1er janvier dernier, la production mondiale de poivre a atteint 178 633 kg d’après planetoscope, la plateforme spécialisée dans les statistiques en temps réel. Si cette tendance arrivait à se maintenir, elle pourrait atteindre 400 000 tonnes, d’ici la fin de cette année, relève la plateforme.

Selon la FAO, les seuls pays africains qui, depuis une dizaine d’années, figurent régulièrement dans les statistiques de production et d’exportation de poivre, sont Madagascar (qui exporte entre 2 500 et 3 000 tonnes/an d’un type de poivre très recherché) et le Cameroun qui produit le poivre labellisé en indication géographique protégée (IGP) et devenu une référence mondiale, en matière de q...

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