Mon image…mon business

Accueil / Les cahiers de l'entreprise / Eco Régions / Mon image…mon business

Mon image…mon business

17 oct. 2021 04:24

Au-delà des valeurs qu’elle défend, il y a derrière la réactivité des entreprises, le souci de préserver leur portefeuille et par conséquent les ventes, généralement affectées.

A l’ère du tout numérique, la présence des entreprises sur la Toile n’est plus une option, elle s’impose. L’explosion des outils numériques et la forte pénétration des réseaux sociaux au sein de la population a d’ailleurs développé de nouveaux profils, le plus en vue étant le « Community-Manager », personne à qui est généralement confié l’animation du contenu des sites web, pages Facebook, et autres plateformes digitales des entreprises. L’enjeu étant de se bâtir une bonne réputation en ligne. Et, l’opportunité offerte par les réseaux sociaux de toucher plus facilement et plus rapidement la cible, de véhiculer directement les messages, de glaner de nouveaux clients et donc d’améliorer les ventes, n’est pas sans risques. Le revers de la médaille est, lui, tout aussi important. Autant pour les particuliers elles nuisent à leur image (diffamation), autant pour les entreprises, c’est outre l’image et la marque, les recettes qui peuvent être affectées. La récurrence des démentis des entreprises au sujet des fausses nouvelles publiées via leurs comptes sur Internet et principalement sur les réseaux sociaux (Facbeook, WhatsApp...), met en lumière un fléau qui s’amplifie. D’ailleurs, les professionnels de la communication la considèrent comme une menace pour l’image et la réputation des entreprises visées. « La marque étant associée aux arnaques, le doute s’installe, la confiance s’évapore. De fait, on perd des clients, des potentiels clients et donc, de l’argent », explique l’un d’entre eux pour qui, une étude pour mesurer l’impact de ce phénomène s’avère indispensable. « Si la marque est régulièrement évoquée en même temps que l’arnaque, ça laisse des traces dans le subconscient de l’usager. Les gens se connectent d’abord et ensuite apprennent à faire attention. Par défaut, ils ne sont pas prudents, surtout sur le digital », conclut l’expert. En décembre 2014, le cabinet Deloitte, dans une étude intitulée « Reputat...