La promotion de ce modèle vise à donner une plus-value aux produits locaux et à déclencher le développement à partir de la base.
S ’il est une niche d’opportunités qui puisse permettre aux collectivités territoriales décentralisées de prendre en main leur destin, c’est l’économie solidaire. Le concept vulgarisé par le ministère des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (MINPMEESA) pourrait constituer la voie royale pour le développement local. A l’occasion de la 5e édition des Journées nationales de l’économie sociale (JNES 2021), lancée le 26 octobre dernier à Yaoundé, le ministre Achille Bassilekin III a indiqué qu’en tant que « lieux d’ancrage et d’action des organisations de l’économie sociale », les collectivités territoriales décentralisées doivent mieux structurer et mieux organiser les réseaux locaux de l’économie sociale ainsi que l’action des acteurs. L’enjeu est d’orienter les activités de ce segment vers la dynamique globale de transformation économique structurelle de notre pays et la réalisation de la SND30.
Le choix porté sur les collectivités territoriales décentralisées se justifie par le fait qu’elles constituent « le lieu par excellence d’exercice et d’action des organisations de l’économie sociale », explique Achille Bassilekin III. L’objectif est de valoriser les potentialités environnementales, économiques et sociales des unités de l’économie sociale et solidaire (associations, coopératives, mutuelles, syndicats, fondations, GIC…) en vue de bâtir leur compétitivité et capitaliser leur potentiel pour le développement de nos terroirs et de nos collectivités à la base. L’économie sociale regroupe d’ailleurs une gamme variée de secteurs dont l’agriculture (qui...
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