D’ici la fin de l’année
en cours, la Banque
des Etats de l’Afrique
centrale (BEAC) aura
finalisé les modalités pratiques
de fonctionnement de son dis-
positif d’apport de liquidités
en urgence aux banques de la
sous-région. Ce qu’on sait déjà,
c’est que la Banque centrale
fournira de façon discrétionnaire
et exceptionnelle de l’argent à
une institution financière sol-
vable, mais qui, à un moment
donné, aura des tensions de
liquidité sérieuses pouvant
entraîner un risque financier
majeur pour la sous-région
CEMAC. Lors d’une session
extraordinaire de son Comité
de politique monétaire tenue e 22 mai dernier à Yaoundé, la
BEAC a examiné la situation de
la liquidité du système bancaire
de la sous-région. Pour justifier
cette décision, le gouverneur,
Abbas Mahamat Tolli, durant la
conférence de presse qui a suivi,
a évoqué le contexte régional,
marqué par « la vulnérabilité
de la situation de trésorerie de
plusieurs banques, en liaison
avec les difficultés financières
des Etats ».
Il y a quelques mois (le 11 janvier
dernier, notamment), la Com-
mission bancaire de l’Afrique
centrale (COBAC), après exa-
men de la situation du système
bancaire au 30 septembre 2016,
a adressé une injonction à un
établissement de crédit, à une
holding et à 55 établissements
de microfinance, à l’effet de
se conformer à la réglemen-
tation prudentielle dans un
certain délai.
A la différence du FOGADAC
(Fonds de garantie des dépôts
en Afrique centrale, conçu pour
adresser les situations de liqui-
dation), le nouveau dispositif de
politique monétaire sur lequel
la BEAC travaille actuellement
ne servira que les établisse-
ments de crédit solvables.
C’est-à-dire ...
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