S i le taux de CO2 équivalent disponible dans le massif forestier de Tchabal Mbabo est bien séquestré, sa valeur écologique pourrait varier de 582 milliards de F environ à environ 2,7 milliards de F, en fonction des marchés considérés. C’est ce qui ressort d’un rapport d’évaluation de la diversité floristique dans et autour du massif forestier situé entre les départements de Mayo-Banyo et du Faro-et-Déo, région de l’Adamaoua. Selon ce rapport publié en janvier dernier par l’association Forêts et Développement rural (FODER), le massif qui s’étend sur une superficie de plus de 105 000 hectares dispose d’une biomasse totale de 171 671,6 tonnes, d’un stock de carbone de 80 685,6 t et d’une masse de CO2 de 295 847,5 t. Par ailleurs, une plus grande biomasse est observée dans la galerie forestière, avec une valeur de 4,8 t par hectare, soit 0,06 t/ ha pour les arbustes et 4,7 t/ ha pour les arbres. Le produit d’appui à la conservation et à la gestion participative du massif forestier de Tchabal Mbabo va plus loin en donnant des éléments chiffrés sur sa richesse floristique. A ce niveau, 118 espèces végétales dont 90 espèces ligneuses et 28 espèces d’herbes. Les formations végétales, ajoute le rapport, sont dominées par les savanes herbeuses, arbustives, arborées et les galeries forestières. La diversité faunique n’est pas en reste. Les recherches ont permis d’identifier 328 espèces d’oiseaux, 25 espèces de mammifères (les babouins notamment) dont sept mondialement menacées, 26 espèces d’amphibiens et 14 types de reptiles, etc. Seulement, ...
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