I l n’est pas exclu que le confinement imposé le 7 février dernier dans la ville de Baise en Chine enrhume le marché mondial de l’aluminium. Alors que la localité est réputée comme étant l’une des plus grandes productrices du métal argenté avec 2,2 millions de tonnes par an, les investisseurs anticipent déjà une baisse de la production, rapporte Rfi. Une semaine après ces restrictions sanitaires, les cours enregistrent une envolée. A la bourse des métaux de Londres, la tonne d’aluminium tourne autour de 3200 dollars, soit 1,8 million de F. Les analystes estiment que les cours ont atteint leur plus haut sommet en près de 14 ans.
Comment en est-on arrivé là ? L’environnement y est pour quelque chose. Afin de réduire la pollution de l’air, la Chine s’est engagée à fermer certaines fonderies durant les jeux olympiques d’hiver de Pékin (du 4 au 20 février courant; Ndlr). La crise latente entre la Russie et l’Ukraine met davantage le marché en ébullition. Autant de facteurs qui prédisent que la hausse des prix va perdurer, visiblement. L’américain Goldman Sachs entrevoit d’ailleurs une tonne d...
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