La lenteur des procédures et le volume de documents exigés figurent parmi les paramètres qui refroidissent les attentes des usagers, même si les montants réglés ont augmenté de 19% entre 2019 et 2020.
E ntre sa première consultation et la prise en charge de ses soins dentaires par sa compagnie d’assurance, Hilaire E. a vu du temps s’écouler. Le cadre d’entreprise est éligible à une assurance maladie avec une prise en charge à hauteur de 80%, mais n’a pu en bénéficier qu’après moult efforts. Il lui a fallu fournir une batterie de documents administratifs devant permettre à son assureur de traiter son dossier et de lui délivrer un bon de prise en charge. Pressé entre son mal de dents et ses occupations quotidiennes, le cadre n’a pu remplir toutes les formalités nécessaires pour le paiement de soins qu’après plusieurs jours. Un parcours du combattant que Steve K., également cadre dans une entreprise locale, n’a pas voulu emprunter. « Non seulement il faut courir de gauche à droite pour compiler et présenter les documents exigés, mais il faut aussi préfinancer les soins et attendre un remboursement sur une certaine durée. Le principe du tiers-payant qui consiste en un préfinancement des soins par l’assureur est rarement appliqué », souligne-t-il. Un casse-tête souvent à l’origine de la sous-consommation des primes d’assurance souscrites par quelques structures. Ces précautions s’observent aussi dans l’assurance automobile, où avant tout règlement du dommage, les compagnies d’assurance exigent des pièces telles que le procès-verbal de l’accident et les résultats de l’enquête policière permettant d’établir les responsabilités des parties prenantes. Ces éléments guideront l’assureur dans le choix du type de prestation à apporter. Une procédure qui peut être résumée en cinq étapes, selon Jean Marcel Monkam, PDG de Preventis Assurance : « Le règ...
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