La collectivité territoriale décentralisée, dans sa stratégie de maillage du terrain, entend produire des emplois décents en 2022.
L es choses bougent au siège du Conseil régional du Nord. La frénésie de l’activité tient à quelques images captées sur les lieux lundi dernier. Déserts il y a quelques mois, les couloirs de l’institution sont désormais animés. Le personnel va et vient. Les bureaux des responsables connaissent aussi une certaine vie. Les secrétariats sont désormais tenus par de braves dames. C’est le cas notamment du secrétariat du secrétaire général du Conseil régional du Nord. Pour accéder au bureau de Bobbo Gounoko, le SG, il faut se faire annoncer. Ce n’est plus comme avant où le SG faisait tout. Un poste de travail a été créé et pourvu. Le même protocole est observé au cabinet du président de l’institution, Oumarou Ousmanou et des autres responsables.
La mise en place du Conseil régional du Nord s’accompagne de l’embauche des personnels. A date, en dehors du SG, du receveur et du contrôleur financier qui est le contrôleur financier régional, une dizaine de personnels font partie des effectifs de la collectivité territoriale décentralisée, précise-t-on au secrétariat général. « A la fin du premier semestre, nous serons probablement une vingtaine », pronostique Bobbo Gounoko. Le SG note que le Conseil régional du Nord va procéder au recrutement d’une dizaine de personnes. L’enrôlement va se faire par un appel à manifestation d’intérêt qui va couvrir tous les services contenus dans l’organigramme type rendu public le 28 décembre dernier par un décret du Président de la République. Ce recrutement se fera en conformité avec les ressources financières disponibles. «Pour le deuxième semestre, tout se fera en fonction de l’évolution du transfert des compétences. Les textes attendus de la fonction publique l...
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