Les postes de travail créés par l’équipement des services de la région est la principale source d’emplois, en attendant le boom.
Au siège du conseil régional du Littoral dans le quartier administratif de Bonanjo à Douala, quelques ouvriers s’activent. Le bâtiment colonial complètement rénové demeure en chantier dans ses extensions. Relié à lui par une galerie, l’immeuble plus neuf à l’arrière se prolonge par de nouveaux murs. Voilà les premiers emplois créés par l’activité de la toute nouvelle institution qui entre en service. Compter cette centaine de bras et de têtes, reconnaît une source dans la maison, c’est bien peu. « Il faut donc attendre pour que l’évaluation puisse indiquer sérieusement ce que peut faire le Littoral », commente notre interlocuteur. C’est dans le futur plan régional de développement que l’on appréciera cette capacité et la projection que les gestionnaires du Littoral auront évaluées. Ledit plan s’inscrit en effet comme élément du grand ensemble qu’est la stratégie nationale de développement et vise à favoriser les activités industrielles. Et avant cela : désenclaver les bassins agricoles du Nkam, du Moungo et de la Sanaga-Maritime. L’on peut donc déjà le dire, les emplois attendus seront les effets d’une politique d’ensemble appliquée localement. Polycarpe Banlog, président du conseil régional du Littoral, a depuis deux ans, annoncé le cap : relier les principales cités, capitales départementales, à la métropole Douala par des routes bitumées. La route passant, la création des emplois devrait suivre. Après la dernière réunion budgétaire du conseil régional du Littoral en décembre 2021, Polycarpe Banlog en était encore à formuler le vœu que les textes qui encadreront l’activité de cette institution soient enfin suffisamment disponibles au cours des mois &ag...
Commentaires