Depuis quelque temps dans les espaces marchands de la cité capitale, les différents matériaux de construction connaissent une hausse de prix.
Assis derrière le comptoir de sa quincaillerie dans la ville de Yaoundé, Rodrigue K, distributeur, attend impatiemment que son fournisseur lui livre le matériel de construction qu’il a commandé depuis trois jours. A notre entrée dans sa quincaillerie, une écoute téléphonique se fait entendre. D’un air inquiet, il demande à son fournisseur à quand sa livraison. Des allées et venues de certains clients sont visibles. Ils ressortent sans trouver satisfaction. Lorsque l’on fait le tour des autres quincailleries, certains produits sont absents. Le comptoir destiné aux ciments est vide. Pour ce qui concerne les tôles et fer à béton ils sont là, mais en petites quantités. Ce qui n’était pas le cas dans les années passées.
La saison sèche est le moment opportun pour la grande construction. C’est pendant cette période que plusieurs entrepreneurs reprennent les chantiers aux arrêts. Certains investisseurs préfèrent construire leurs maisons à cause de la saison qui est propice et bien indiquée. « Ne pouvant pas satisfaire la demande qui ne cesse de croître sous peine d’être scellée, nous préférons rester sans commercialiser ce produit », nous confie un responsable d’une quincaillerie de la place. « Les espaces réservés à la vente de ciments et fers à béton restent vides jusqu’à nouvel ordre » renchéri-t-il. Pour ce qui concerne ces produits, la fluctuation est due à la pandémie à co...
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