Clap de fin pour la 8e édition du Salon international de l’entreprise, de la Pme et du partenariat de Yaoundé (Promote 2022) le 27 février dernier. C’est l’heure du bilan pour près de 800 entreprises qui ont honoré le grand rendez-vous d’affaires, du business, du 19 au 27 février. Près de dix jours pour parler affaires, nouer des partenariats, échanger, discuter sur l’urgence d’accélérer l’industrialisation du continent africain... L’heure d’actionner les leviers qui pourraient permettre de produire plus et de transformer les matières premières locales. Afin de pouvoir relever le taux de 3% dévolu à l’Afrique dans les échanges internationaux. Ce sont des acquis et bons points de Promote de Yaoundé qui, au fil des éditions, creuse son sillon et s’impose dans les agendas des créateurs de richesse, des décideurs politiques et économiques, en gardant en toile de fond, une vision panafricaine du commerce, des échanges… Plus de 100 entreprises étrangères ont d’ailleurs rehaussé de leur présence l’éclat de cet événement économique, l’un des plus importants rendez-vous d’Afrique centrale.
La grand’kermesse économique a tenu le pari de se tenir malgré un contexte difficile (crises sanitaire, sécuritaire, financière…). Les administrations publiques ont joué leur partition, en exposant leur expertise et leurs offres. Elles ont également mis à profit ces moments pour écouter les critiques sur leur manière de servir les usagers, comment améliorer les aspects négatifs et moderniser les services publics qu’elles proposent ou engager les réformes qui s’imposent pour s’adapter à la nouvelle donne. Les entreprises, des très petites aux grandes, en passant par les petites et moyennes entreprises nationales ; toutes se sont frottées aux multinationales présentes en nombre. Elles ont exposé ce qu’elles savent faire de mieux, leurs savoir-faire, leurs produits... Elles ont parlé de l’équation de financements, de partenariats... « Le Salon de Yaoundé est une vitrine. C’est le lieu de se vendre, de présenter ce qu’on sait faire, ce qu’on peut faire et ce qu’on veut faire », selon le ministre du Commerce, Magloire Mbarga Atangana, mandant de l’Etat à Promote 2022. Une trilogie d’actions qui résume les préoccupations des participants. L’on ne peut produire plus, sans moderniser son outil de production. Pour cela, il faut mobiliser des financements conséquents.
Promote 2022 aura également permis de mettre en lumière les opportunités de rencontrer les investisseurs, porteurs de projets, les détenteurs des capitaux, les industriels, d&ea...
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