Cette jeune fille, qui fait de la conduite de l’engin à deux roues son gagne-pain quotidien depuis 2015, s’est imposée dans un domaine rude et conservé jusqu’ici par les hommes.
Gladice Feudjio Kuete est une passionnée de la moto. Son histoire avec l’engin à deux roues remonte à sa tendre enfance. Cela nait quand elle laissait ses sœurs à l’école. L’amour grandit au point d’en faire un métier dès 2015. Gladice Feudjio Kuete, née à Yaoundé, titulaire d’un BEPC, arrive à Bertoua suite à l’affectation de son père. Le début n’était pas facile, reconnaît-elle d’emblée. Surtout que la famille n’était pas d’accord avec le choix de Gladice de conduire la moto. Une activité certes rentable, mais parsemée d’embûches. « Avec le temps, mes parents ont accepté », affirme notre interlocutrice, habitée cependant par la p e u r des accidents au début. De fait, dans un milieu dominé par les hommes, G l a d i c e s’est imposée par sa manière de travailler. Sur sa moto, elle flanque le drapeau national vert rouge jaune. Elle y ajoute de la décoration, touche féminine. Nombreux parmi ses collègues pensent que le milieu l’a transformée. « Ils (collègues hommes) ont confirmé que je suis forte », lâche- t-elle. Au niveau du syndicat des motos taxis à Bertoua, on confirme cette déformation professionnelle. Sur les 3500 conducteurs de motos suivis par le Syndicat des motos taxis du Cameroun dans la ville de Bertoua, Gladice fait partie des membres en règle. Chaleur, f...
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